Le Cese a présenté des recommandations pour améliorer l’accompagnement des personnes au chômage sur le terrain de leur santé, vie familiale, insertion sociale...
Selon les derniers chiffres de Pôle emploi, la France compte 3,79 millions de chômeurs en catégorie A. Ces personnes souffrent, en premier lieu, d’une baisse de leurs revenus. D’autant que 40 % d’entre elles ne perçoivent pas d’indemnisation. Au-delà du choc financier, le chômage induit également de puissants impacts sur la santé ou la vie sociale, comme le rappelle un projet d’avis présenté par la section des affaires sociales et de la santé du Cese, et rapporté par Jacqueline Farache de la CGT.
Sur le plan sanitaire, le chômage provoque une augmentation de certaines pathologies, notamment les maladies cardio-vasculaires ou le cancer. Certaines études démontrent ainsi que 10 000 à 14 000 décès supplémentaires lui seraient imputables. Le chômage augmente également les risques de dépression. Environ un quart des personnes sans emploi serait concerné par un tel épisode. Une progression de 10% du taux de chômage se traduit enfin par une augmentation de 1,5% du taux de suicide.
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De nombreux documents statistiques illustrent cette étude du Cese, le Conseil économique, social et environnemental. Nous avons choisi de vous montrer une série d’entretiens qui concernent les bénéficiaires du RSA et des institutions de lutte contre le chômage. Il n’y a pas un seul profil, on le verra. Si tous sont impactés, au niveau de l’estime de soi, beaucoup se battent. Les « RSA-istes » ne sont pas que des victimes.
Rencontre avec des bénéficiaires du RSA :
Audition de Danièle Linhart, directrice de recherche au CNRS, et auteur de l’ouvrage Perte d’emploi, perte de soi :
Interview de Michel Debout, professeur de médecine, qui évoque l’impact du chômage sur le chômeur et son entourage :